Exploitations équestres à vendre

Des atouts majeurs pour conjuguer passion et métier 

Travailler au contact des chevaux est bien souvent une vocation, mais la filière équine va bien au-delà de la passion : elle constitue un secteur économique à part entière, avec près de 180 000 emplois en France, dont 66 000 exercés à titre principal, et un chiffre d’affaires annuel dépassant les 11 milliards d’euros (estimation 2019 – IFCE-OESC). 

L’un des grands atouts de cette filière réside dans la diversité des métiers qu’elle propose : éleveur, enseignant d’équitation, gestionnaire de structure équestre, maréchal-ferrant, ostéopathe équin, entraîneur, entre autres. Ce large éventail permet à chacun de trouver sa voie en fonction de ses compétences et de ses aspirations. 

De plus, l’essor du bien-être animal, l’engouement pour les activités de pleine nature, et le développement du tourisme équestre renforcent l’attractivité du secteur. De nombreuses opportunités s’offrent ainsi pour redonner vie à des structures rurales ou pour développer de nouvelles activités autour du cheval. 

Un secteur en pleine évolution : des opportunités à saisir 

La filière évolue rapidement, portée par de nouvelles attentes sociétales et de multiples innovations. L’émergence de pratiques comme l’équithérapie, les activités pédagogiques avec les chevaux ou encore l’agriculture régénérative intègrent désormais pleinement l’animal dans des projets éducatifs, sociaux ou environnementaux. 

La digitalisation des services (réservation en ligne, gestion informatisée, formation à distance) ouvre aussi de nouvelles perspectives, tout comme le développement des circuits courts et des relations de proximité avec les clients. 

Enfin, la transition écologique est un moteur fort d’innovation : construction éco-responsable, alimentation bio, gestion raisonnée des déchets… les projets porteurs d’une forte dimension environnementale sont de plus en plus valorisés. 

Un accompagnement indispensable pour bien démarrer 

S’installer dans la filière équine demande des compétences variées et des investissements souvent importants. Il est donc essentiel d’être bien accompagné dès les premières étapes : clarification du projet, choix du statut juridique, élaboration du business plan, recherche de financements, appui réglementaire… 

Des dispositifs existent pour soutenir les porteurs de projet, notamment les jeunes agriculteurs : Dotation Jeune Agriculteur (DJA), aides régionales, accompagnement par les Chambres d’agriculture, ou encore appui technique par les Points Accueil Installation (PAI) et les réseaux spécialisés comme l’IFCE, le RESPE ou les Comités Régionaux d’Équitation (CRE). 

Certaines installations, comme les centres équestres, nécessitent une attention particulière aux normes (sécurité, hygiène, gestion environnementale). Un accompagnement adapté permet d’anticiper ces enjeux et de sécuriser son activité. 

Des perspectives solides pour les porteurs de projets engagés 

La filière équine offre de réelles perspectives, à condition de conjuguer passion, gestion rigoureuse et capacité d’adaptation. Les attentes évoluent : bien-être animal, transparence, éthique, durabilité… Les professionnels sont appelés à innover, à se former et à construire des projets différenciants. 

Les structures à taille humaine, les approches pédagogiques alternatives, les collaborations avec le milieu médico-social ou les projets d’insertion gagnent en reconnaissance. Ancrée dans les territoires et forte de sa dimension humaine, la filière équine contribue aussi à la revitalisation du monde rural. 

Avec une bonne préparation, s’installer dans cette filière peut ainsi devenir une aventure professionnelle à la fois durable, épanouissante et résolument tournée vers l’avenir.